strawman. On ne parle pas du vol ou du meurtre en général, on parle d’un « meurtre » (pour reprendre ton expression) d’un type bien précis.
esquive. Tu n’as pas non plus répondu à mes objections bien précises : au nom de quoi exige tu d’avoir ton mot à dire (dit juridiquement : quel est ton « intérêt à agir » ? quelle est la « peine naturelle » pour cette violation précise du « droit naturel » ?
Je rappelle par ailleurs que le libéralisme est la plus ouverte des écoles de pensée, et que deux libéraux peuvent parfaitement avoir sur certains sujets, dont celui-ci, des positions diamétralement opposées (comme deux libéraux convoqués dans un jury pour « meurtre » suite à avortement pourraient pencher l’un pour « perpet » et l’autre pour l’acquittement). Le libéralisme ça laisse de la place pour tout et son contraire, tant qu’on respecte les choix des autres et réciproquement. Ce débat est donc parfaitement stérile : le libéralisme ne permet pas d’exiger qu’on punisse la femme qui avorte ni même les gens, médecins ou pas, qui pratique l’avortement ; il le permet seulement, et encore dans la mesure toutefois où les gens concerné ont adhéré en toute connaissance de cause au système judiciaire (idéalement, pour un libertarien : droit privé) qui applique la punition de ces actes.
Pour ma part je penche pour le non-lieu, ou à défaut l’acquittement. Convoquer la justice n’apporte aucune solution ni préventive ni curative au problème de l’avortement. En fait, à l’instar de la situation du drogué, ce genre de situation dramatique est déjà en soi une punition bien suffisante.